Le changement climatique est de plus en plus perceptible d'année en année... En France
(et ailleurs) nous battons sans arrêt des records de températures moyennes de mois en
mois et l'année 2023 est la plus chaude après 2022. Les excès de pluviosité à certains
endroits et de sécheresse à d'autres sont aussi navrants qu'évidents. Les efforts des états,
nos efforts personnels ne suffiront pas à inverser la tendance mais tout au plus à ralentir
la dégradation. Les COP successives n'y changeront rien. La dernière à Dubaï est
l'illustration parfaite des contradictions de notre monde. En effet la COP 28 fut dirigée
par le Sultan al-Jaber, patron de la compagnie nationale pétrolière émiratie. Les Émirats
arabes unis sont le septième producteur de pétrole dans le monde et prévoient
d’augmenter leur production de pétrole de 3,7 millions de barils par jour à 5 millions
d'ici 2027 !
Plus récemment la révolte paysanne en France a mis en évidence l'absurdité de notre
système de commerce agricole au niveau français, européen et surtout mondial.
C'est devenu tellement complexe que pour tenter de mal résoudre une partie du
problème nous ne trouvons rien de mieux que de revenir sur la protection de
l'environnement.
Le recul du gouvernement concernant les normes environnementales essentiellement
face aux puissants syndicats agricoles, la FNSEA-JA et la Coordination Rurale, tous
en faveur d'une agriculture intensive, est extrêmement regrettable. Seule la
Confédération Paysanne est en faveur d'une agroécologie. Au niveau européen outre
le report fin 2023 de la loi sur l'utilisation des produits chimiques en agriculture, celle
sur le bien-être animal est également mise en veilleuse. Le risque c'est que devant
l'apathie et la lâcheté de certains responsables politiques, il faut s'attendre hélas à une
radicalisation et à des réactions de plus en plus dures d'une partie des écologistes.
Dans la série mise en danger de notre planète, je peux citer aussi la reprise effrénée du
transport aérien après la COVID, la multiplication du tourisme de masse avec son
impact environnemental calamiteux. Et ce n'est pas la voiture électrique qui va résoudre
le problème en en créant d'autres avec les métaux dits rares, nécessaires aux batteries,
qui portent si bien leur nom que la course à ces gisements rarissimes entraine une
rivalité et une course instigatrices de compromis funestes, voire pire, entre les pays. Le
commerce mondial déjà très difficilement gérable par l'OMC devient dantesque.
Genre : « je te vends mes métaux rares mais toi en échange tu acceptes alors mes
productions pas vraiment vertueuses » ou bien « je t'achète tes Airbus si je te vends
certains de mes produits plus ou moins malsains ».
Enfin l'artificialisation des sols se poursuit en France (et ailleurs) même si c'est à
rythme moins élevé.
L'homme est un prédateur de sa planète, pourvu qu'il n'en soit pas le destructeur !
La nature ne fait pas de déchets, seul l'homme en fait...et de toutes sortes.
En conséquence je souhaite une prise de conscience largement généralisée des
locataires humains de la terre afin de favoriser l'adoption d'un comportement
écoresponsable.
Alain MEFFRE Avril 2024
Comment une association de défense de la nature et de l'environnement peut-elle prononcer ces mots : sale bête ? Concernant le frelon asiatique, il est bien compliqué d'en dire autre chose, non ?
Au-delà de détruire nos ruches en décimant les abeilles, lesquelles sont si indispensables à nos propres survies, ils nous attaquent - pas à un contre un- mais en bande organisée, ce qui chaque
année, conduit à des douleurs, voire des décès !
Pour limiter leur prolifération, il convient d'en détruire les nids, mais mieux encore, d'empêcher qu'ils en construisent.
A ce titre, nous vous renvoyons à l'article ci-dessous paru dans le "CHARTRET toi" de février. Vous y lirez qu'une convention a été passée avec le GDSA pour détruire les nids et qu'une réunion
d'information est organisée le vendredi 8 mars sur cette thématique.
Venez nombreux.